> Analyse > Etalonnage astrométrique automatique

Lancement : Menu [Analyse] > [Astrométrie] > [Etalonnage automatique]

Cette fonction n'est pas accessible depuis la version light. Afin de pouvoir l'utiliser, il est nécessaire d'obtenir une clé "version complète" pour le logiciel.

But : Etalonner astrométriquement une image de façon automatique.

Cette fonction permet d'effectuer un étalonnage astrométrique d'une image. Contrairement à la fonction [Analyse] > [Astrométrie] > [Etalonnage], il n'est pas besoin de sélectionner des étoiles étalons, le logiciel le fait automatiquement.

1ère étape CONSEILLEE : compléter correctement l'entête de l'image à étalonner

Il n'est pas obligatoire de compléter l'entête de l'image pour réaliser un étalonnage automatique. Cependant, ceci est fortement conseillé, afin d'éviter de devoir rentrer les paramètres manuellement et de plus, à chaque fois ! Le mieux est que l'entête de l'image à étalonner contienne :

2ème étape : le choix du catalogue d'étalonnage

On peut maintenant utiliser simplement la fonction [Analyse] > [Astrométrie] > [Etalonnage automatique]. La fenêtre suivante s'ouvre alors :

3ème étape : compléter les autres paramètres
4ème étape : le choix du polynôme de passage

L'étalonnage se lancera alors en cliquant sur le bouton [OK], et à l'issue des calculs et en plus de l'éventuelle fenêtre d'information, la fenêtre suivante apparaîtra :

Polynôme de passage à régler

Si le nombre d'étoiles identifiées sur l'image est suffisant, on pourra choisir le degré du polynome de passage utilisé pour l'étalonnage. La fonction cherche alors une relation mathématique entre les coordonnées mesurées ( X , Y ) sur l'image et les coordonnées attendues ( alpha , delta ) sur cette même image; A l'heure actuelle, dans PRiSM, cette relation est un polynôme dont il faut déterminer les coefficients (appelés constantes de plaque).
Pour un polynôme de degré 1, les relations sont les suivantes :

relations de passage pour un polynôme de degré 1

Alors que pour un polynôme de degré 2, les relations sont les suivantes :

les coefficients de passage pour un polynôme de degré 2

Pour ce dernier, on doit donc trouver 12 coefficients ... En se basant sur 6 étoiles, on pourra donc les avoir (pour chaque étoile, on a alpha et delta à la fois, ou X et Y à la fois ). Pour un polynôme de degré 2, il faudra donc un minimum de 6 étoiles.
Pour un polynôme de degré 3, il faudra alors rajouter des termes en X3, Y3, X2.Y, X.Y2 et il faudra donc considérer 12 + 4 x 2 = 20 coefficients ( 4 coefficients de plus par équation ). D'où, il faudra au minimum 10 étoiles de référence.
Pour un polynôme de degré 4, il faudra, en plus du précédent, rajouter les termes en X4, Y4, X.Y3, Y.X3, X2.Y2 soit considérer 20 + 5 x 2 = 30 coefficients soit un minimum de 15 étoiles.
De même, pour un polynôme de degré 6, il faudra calculer 56 coefficients soit avoir 28 étoiles de référence ...
Plus on aura d'étoiles de comparaison, plus le degré du polynôme pourra être élevé.

Choix du degré du polynôme

L'utilisateur arrive sur une fenêtre lui donnant plusieurs renseignements. Notamment, le nombre d'étoiles communes trouvées entre l'image de synthèse et l'image réelle est ici de 50. Le degré du polynôme pourra donc être au maximum de 8. Il suffit alors d'appuyer sur le bouton " Calcul " pour que les coefficients du polynôme soient calculés.

Avec un polynôme de degré 2

Le nombre d'étoiles utilisées (forcément inférieur à celui des étoiles trouvées) est alors indiqué. Cependant, on notera que si on demande un polynôme de degré quelconque, le nombre d'étoiles utilisées sera toujours le même. Ceci permet permet d'ajuster au mieux les coefficients du polynôme en fonction de TOUTES les étoiles qui ont pu être reconnues. (ces derniers sont fournis lors du calcul)
Il est indiqué dans la fenêtre des calculs :

Un fichier de renseignement sauvegardable au format texte (voir un exemple avec le maximum d'information ) est renvoyé uniquement si on a demandé à voir l'" état des calculs" et suivant le niveau des messages d'information.

On obtient alors l'image suivante où les étoiles de calibrations retenues sont entourées et repérées en vert, alors que les étoiles rejetées le sont en rouge :

Sont affichés le numéro de l'étoile en interne et le résidu correspondant.

Si on remarque que les étoiles de calibration sont toutes quasiment dans un même coin de l'image alors, on a toutes les chances d'avoir une optique un peu distordue. On serait alors tenté d'utiliser le polynôme de degré maximum mais alors les coefficients seraient calculés sur une zone distordue de l'image et non sur toute l'image un peu distordue. De façon générale, on choisira le polynôme qui permet de tenir compte d'une petite distorsion de l'image, celle-ci n'étant quand même pas exagérée : le polynôme de degré 2 convient le mieux ( le polynôme de degré 1 est à peine suffisant quoique possible ). Si l'utilisateur choisit un degré de 3 ou supérieur, la fonction sera mieux ajustée en fonction des distorsions d'optique mais les résultats peuvent être trompeur puisque dans ce cas, la moindre variation sera prise en compte (même lors du centroide de l'étoile).
L'expérience prouve que le polynôme de degré 2 est suffisant et permet de se rapprocher le plus possible des 0,1" d'arc de résidu. Il n'est donc pas nécessaire de vouloir à tout pris atteindre le degré maximum pour les raisons précitées. De plus, comme l'ajustement se fait de façon statistique, il faudrait pour bien faire considérer 3 à 4 fois plus d'étoiles que le nombre minimum imposé par le calcul des coefficients. Ceci fonctionne toujours très bien avec un polynôme de degré 2 mais sûrement moins bien avec un polynôme de degré 4 ou 5 ...

Une fois l'étalonnage effectué, des informations astrométriques apparaissent au bas de l'image :




Fonction(s) Script associée(s):
EtalonAstrometrieAuto

Prérequis :
La méthode des triangles
Options de reconnaissance

Condition d'activation :
Image monochrome au format CPA ou FITS.

Image de test :
Image astrométrie - photométrie.

Conditions d'activation du menu :
Qu'une image soit ouverte.


Version Mars 2006